Bêtisier intemporel
Une troupe en bonne santé, c'est une troupe qui rit, qui chante, qui envoie du mythe, et qui prie.
Sûrement quelqu'un de très bien, un jour.
Hisser des drapeaux sur les mâts? A quoi bon, lorsqu'on peut élever au chant du Chevaliers saluons les couleurs un cul de pat' en haut du mât?! C'est la résolution qu'on pris les scouts de la 1e Toulon, inaugurant sur leur lieu cette toute nouvelle tradition : désormais ce ne seront plus des couleurs que nous hisserons, mais l'aspirant le plus méritant! Hélas, pour des raisons évidentes de vigilance face aux éventuelles inspections de le maréchaussée, le Scoutmestre n'a pas laissé Alban P. plus d'une journée en haut du mât. Au son de la trompe et au salut de tous, il est redescendu du piédestal d'honneur sur lequel nul autre désormais n'osera plus s'élever.
En explo de patrouille, deux CP voyant venir l'orage et ne sachant où faire reposer leurs scouts au sec n'eurent d'autre idée que de venir se dénoncer à la maréchaussée comme étant des mineurs esseulés et abandonnés par leurs responsables légaux sur le territoire national. Le filon n'était pas mauvais à exploiter : les salles de garde à vue de Lozère ne doivent pas être trop encombrées, et on y offre aux hôtes le logis et la table! Prompte et dévouée, la force publique comptait bien satisfaire à la requête des jeunes délinquants qui mettaient en danger l'intégrité de la Nation française, en même temps que la leur, en sillonnant ainsi la campagne! Mais c'était sans compter sur l'intervention du Scoutmestre qui orchestra l'évasion spectaculaire de la quinzaine d'otages. Jamais un dossier d'inscription ne s'est avéré aussi dangereux pour ceux qui ne craignent pas même le feu!
Chartres MMXXIV
Grâce aux bons soins de notre généreuse agence de communication, près de trois millions de personne ont pu contempler notre belle croix de chapitre qui fit trembler les couards de la bourgeoisie parisienne.
Camp MMXXIII
Convaincus qu'à une activité correspond une tenue, d'où le soin qu'on porte à l'uniforme à la 1e Toulon, des scouts zélés allèrent jusqu'à se persuader qu'on ne pouvait scouter correctement avec des cheveux mal coiffés. Le coin de patrouille d'un canidé fameux se transforma donc en salon de coiffure le temps des installations. A défaut d'y couper des arbres et d'y tailler des tenons, on y coupait des cheveux et taillait des chignons. La Troupe toute entière se rua sur l'offre extraordinaire et si peu chère! L'opération fut si réussi qu'au cours de l'exploration, en reconnaissance des talents certains du coiffeur attitré, celui-ci se vit offrir par des autochtones un passage dans un salon du patelin. Il va sans dire que les parents au retour furent ravis de retrouver leurs fils ainsi coiffés!